Les risques d’un forage

Le sujet n’est pas tabou et j’en parle ouvertement avec mes clients. Lors d’un forage, avec ou sans sourcier, le « risque zéro » n’existe pas !

Il faut être franc, un sourcier qui promet 100% de réussite, qui prétend ne jamais se tromper, est un escroc. A moins qu’il ne fasse forer que sur de « vraies » nappes de faibles profondeurs comme on en trouve dans certains départements.

Aucun sourcier, foreur ou hydrogéologue ne peut garantir l’eau en dehors des systèmes hydrologiques particuliers que sont les nappes (alluviales, phréatiques….). Malgré cela, cependant, ces géologies de nappes peuvent réserver parfois de déplaisantes surprises ! Lire une expérience vécue ici. C’est pour ces raisons que je collabore avec des sociétés de forages de renom, des hydrogéologues, de grands groupes industriels qui font appel au ressenti sourcier. En effet, statistiquement, en dehors des nappes, le sourcier reste le moyen le plus fiable de trouver des passages d’eau.

Car malgré la croyance populaire relayée malheureusement par de trop nombreux médias, non, il n’y a pas des nappes phréatiques de partout. Comme je l’écrivais précédemment, la simple lecture de cartes géologiques permet de le visualiser …. Ce terme de « nappe » est tellement galvaudé que peu savent de quoi il en retourne. (j’ai relayé la vulgarisation de Jamy pour le profane de la nappe, à voir ici )

Le sourcier est là pour baisser considérablement les risques de ne pas trouver d’eau,
et bien que le score de réussite soit considérablement augmenté grâce à son intervention, il ne peut pas garantir 100% de réussite sur un forage et peut se tromper.

Il existe plusieurs raisons qui font que le sourcier peut, en toute bonne foi, faire son travail, avoir des ressentis avec les baguettes / pendule, et ne pas avoir d’eau dans le forage.
La cause principale est une géologie difficile rencontrée inopinément dans les couches profondes (argile, molasse, marnes…).
Ma réflexion se porte aussi, dans ce cas, sur le fait que l’eau n’est soit pas à la profondeur estimée, mais plus profonde, soit que l’autosuggestion est la cause de l’erreur. C’est d’ailleurs pour cette dernière raison que je ne souhaite rien savoir avant de venir, faire ma propre étude, et, seulement utiliser mon propre ressenti. 
Le plus je serais neutre, le plus le risque d’autosuggestion est faible.

Le sourcier reste un Humain.