Déroulé d’une recherche type
J’utilise une méthode rigoureuse, qui repose sur des éléments techniques, physiques et sur ma sensibilité de sourcier.
Deux types d’interventions sont nécessaires, complémentaires et indissociables :
A) Première intervention : l’approche à distance
Je rédige un rapport d’étude complet où je vulgarise un maximum les notices hydrogéologiques, topographiques et autres documents techniques, afin de comprendre, et de faire comprendre, l’environnement du terrain. C’est une étape indispensable dans le but de maximiser le taux de réussite d’un forage.
Pourquoi j’attache une grande importance à la géologie ?
C’est elle qui permettra de dire si l’on se trouve dans un terrain favorable ou pas, sur une nappe ou sur des veines / failles. L’écoulement et la présence de l’eau dépendent du type de sous-sol. Certains sont porteurs, d’autres pas. Donc, autant avoir cette connaissance et savoir l’analyser afin de conseiller au mieux le client, voire de ne pas lui faire entreprendre de recherche d’eau, et a fortiori, de forage.
Et non, la végétation n’est pas toujours le reflet de ce qui se passe en souterrain.
A la conclusion de ce premier rapport, à l’aide du pendule, je trace une estimation, une projection de passage(s) de veine(s) d’eau, s’il y a, car l’eau n’est pas présente partout ; contrairement à une idée qui a la dent dure et où l’on entend parler de nappes partout, et surtout à tort et à travers ! Le simple décryptage de cartes géologiques permet de s’en apercevoir.

La recherche sur cartes à distance avec un pendule peut paraître surprenante, irréelle, folklorique, cependant certains sourciers localisent à distance les passages d’eau sur plan cadastral ou vue aérienne. Ce qui est mon cas également.
Les faits sont là. Mais ne demandez pas comment cela fonctionne, personne ne le sait avec précision et exactitude ! Scientifiquement, il s’agit d’hypothèses et de suppositions seulement. « Tout est tout, dans tout dans le champ quantique. »
Cette approche, ciblée, et stricte, permet aussi de projeter s’il y a ou pas des passages d’eau potentiels ; Et d’éviter des dépenses inutiles au client.
L’avantage de cette méthode ? Aller à l’essentiel le jour de la prospection, directement sur le passage estimé de la veine d’eau. Étape indispensable sur tous les terrains, et impensable de faire autrement sur les zones jusqu’à 100, 300 et 500 Ha dans lesquelles j’ai pu intervenir.
On ne peut plus se permettre de partir au hasard, la baguette au fusil. Aujourd’hui, les niveaux des aquifères ne sont plus ceux d’antan. Aussi, la compréhension et l’interprétation des cartes topologique et géologique est un élément majeur pour le sourcier d’aujourd’hui.
Cela me permet de me rendre compte des pendages, des bassins aquifères, des accidents géologiques et de beaucoup d’autres points structuraux dont recèlent ces cartes. Cette étude est importante, car elle permet de savoir à quoi s’attendre topographiquement et géologiquement en arrivant sur les lieux. C’est une étape que je ne néglige jamais. En effet, si tous les voyants ne sont pas au vert, ou, que les risques sont trop importants, rien ne sert de passer à la deuxième étape.


B) Deuxième intervention : la recherche sur le terrain
À partir de ma recherche à distance, je me déplace sur la propriété avec baguettes et pendule. En fonction de mon ressenti, je trace au sol les passages de veines d’eau.
Et je précise bien « mon » ressenti, car baguette et pendule ne bougent pas seuls et n’ont aucun « pouvoir ». C’est le sourcier radiesthésiste qui, par des contractions musculaires infimes et involontaires de ses muscles, déclenche le mouvement des instruments.
La vidéo ci-dessous, réalisée en double aveugle avec Bernard BLANCAN, illustre bien ces propos.
C) Dernière étape de la recherche :
Je donne une estimation du débit et de la profondeur de chaque veine détectée. C’est un ressenti assez proche de la réalité (voir mes diverses interventions sur FB) ; et j’insiste sur le fait qu’il s’agit d’une estimation. Parfois, l’eau peut être plus ou moins profonde, et là, c’est la géologie qui décide.
Puis je remets un rapport de prospection synthétique, mais clair et complet, au client et à une des entreprises de forage de renom avec lesquelles je travaille en confiance.
Même si certains sourciers s’en gargarisent, il est impossible aujourd’hui d’avoir une précision de profondeur au mètre près, ou un débit au litre près !
Sauf, peut-être, sur une nappe phréatique ou alluviale à niveau piézométrique et débits constants.
Soyons réalistes, un tant soit peu sérieux !
