J’interviens pour un grand groupe d’annonces immobilières qui vend une maison pour l’un de ses clients dans le Var.
Le feeling est quasi immédiat. À la fin de la recherche, la conseillère s’exclame : « je ne pensais pas que vous soyez aussi déconneur et marrant. Vous êtes tellement sérieux dans vos rapports écrits et votre présentation au téléphone ! »
La considération client, le sérieux, l’application et l’implication dans le métier de sourcier, malgré une grande pression décisionnelle, n’empêche en rien de savoir rire, galéjer et être détendu.
Sans être le bouffon du roi, ce fut une belle rencontre .
Une cliente m’appelle dans le Vaucluse car le sourcier qu’elle a fait venir, et qui a pris son dû, lui a dit qu’il n’était pas sûr de lui et qu’il faut qu’elle fasse venir un autre sourcier, moi.
Merci monsieur de votre recommandation !
Je rappelle un client professionnel, un directeur de carrière de calcaire, pour faire le suivi d’un dossier.
Il m’informe qu’il a fait venir un autre sourcier et qu’il va faire réaliser le forage là où il lui a dit car il a trouvé moins profond que moi, à un autre endroit, et là où cela l’arrange.
Sachant que la seule façon de savoir, c’est de creuser, voilà un raisonnement bien risqué. L’eau n’est pas où l’on veut.
Mais là où c’est incroyable, c’est que ce client me demande de venir vérifier que le ressenti de l’autre sourcier est bon !!!!! Je n’ai pas su interpréter cette requête !?
On marche sur la tête là, non ?
Un client m’appelle depuis une presqu’île célèbre de la côte varoise. Il me signifie déjà avoir un devis de foreur. Je lui demande donc pourquoi devrais-je alors intervenir s’il a déjà les éléments de démarrage. Il me répond qu’il a un doute sur les dires du foreur. De plus ce même foreur indique qu’il ne croit pas aux sourciers, que c’est une légende …. c’est son droit n’est-ce pas !?
J’interviens donc chez ce client ; le forage est réalisé et on trouve de l’eau (douce) là où j’avais indiqué, à moins de 50m de profondeur, bon débit (2m³/h) et cela à moins de 90m de la mer.
Lors de mon intervention, en discutant avec les clients, j’apprends que ce foreur n’a jamais trouvé l’eau dans tout le voisinage ou que de l’eau salée.
Là où c’est cocasse, c’est que cette même personne qui dit ne pas croire aux sourciers est intervenue plusieurs fois pour une grande municipalité du Var. D’après la responsable des dossiers en mairie, il n’a jamais trouvé l’eau sur cette commune. Sa seule réussite dans cette grande bourgade est le point que j’avais indiqué à la représentante de la mairie suite à une demande d’intervention de Monsieur le Maire.
Dans l’arrière-pays grassois, un monsieur me demande d’intervenir en montagne, sa femme lui dit qu’il y a un lac sous leur maison car ses baguettes en L se croisaient ! Mon intervention ne servira à rien (ils ne voulaient pas faire de forage), mais je prends le temps de lui expliquer, que, connaissant bien le coin, la spéléologie et la géologie, rien ne se prête pas à la formation ni à la présence de lac. Le secteur n’a rien de karstique ni de gypseux.
Les voilà rassurés pour dormir plus paisiblement parce que cela les angoissait.
Je suis mandaté par une très grosse copropriété de la région aixoise.
Quatre pompes de relevage sortent 100 m³ d’eau par jour du parking du deuxième sous-sol. Ils m’informent que malgré les actions en justice, les nombreux experts passés, jamais personne n’a pu leur dire pourquoi il y avait autant d’eau. Je trouve cela étrange.
Après l’envoi de ma première étude, nous échangeons au téléphone où le client me confie n’avoir jamais eu autant d’informations et de précisions pour comprendre enfin ce phénomène.
Étonnant et satisfaisant !
Je reçois un appel d’un « foreur » qui me demande d’intervenir chez un de ses clients.
Il m’informe qu’il n’a pas de matériel de forage, qu’il le loue, car il fait cela « comme ça, de temps en temps» . Il me demande donc de lui trouver de l’eau rapidement et pas trop profonde pour qu’il n’ait pas trop à payer de tubes PVC et de temps d’immobilisation de la location du matériel !
Improbable et farfelu !?
Je suis appelé pour une recherche d’eau dans un domaine de 300Ha dans le Var.
Le gérant m’informe que deux forages ont été faits au hasard par une société de forages. Ils n’ont rencontré aucune eau jusqu’à 170m.
Décidé à aller au bout de sa démarche, le gestionnaire me confie la recherche d’eau. Je lui indique un point, il fait réaliser le forage et … trouve l’eau à 50m de profondeur !
Intervention pour un immeuble en Suisse qui était inondé par les eaux.
Je rédige mon premier rapport d’étude et l’envoie au client. Il m’appelle tout heureux, me disant stupéfait « il est tellement technique, clair et précis que nous avons saisi enfin pourquoi l’eau remonte dans l’immeuble ».
Une belle satisfaction !
Un jour je reçois un appel d’une personne qui me demande le plus sérieusement du monde si je détourne les sources par la pensée parce qu’elle en a entendu parler et que certains sourciers pratiquent cela !!! …. bref ….
Le directeur d’un port historique azuréen me demande de comprendre d’où viennent les infiltrations d’eau douce dans le radoub.
Après l’envoi de mon premier rapport, sans être allé sur place, il m’appelle étonné me demandant comment j’avais fait pour trouver et comprendre ces quatre entrées d’eau, sachant que je n’avais aucune information sur le nombre d’infiltrations ni de leur localisation.
C’est mon métier de chercheur d’eau non !?
La rencontre sur place a été très intéressante et un feeling immédiat ; le directeur est un passionné du métier de sourcier car, il ne comprend pas, mais il constate à titre personnel et professionnel !
Un jardinier m’appelle pour intervenir dans une très grosse propriété.
J’apprends que je vais collaborer avec l’un des plus grands architectes paysagistes d’Europe, qui, jusque-là fut dubitatif sur les sourciers.
Le jour du forage tous étions en attente devant le chantier. Lorsque l’eau arriva à la profondeur que j’eus annoncée, le paysagiste s’exclama, « Bruno, maintenant je crois aux sourciers ! »
Une belle récompense.
Proche d’Aix-en-Provence j’interviens chez une dame qui me reçoit avec ces paroles : « je reçois une star, vous êtes célèbre, je vous ai vu à la télé à Échappées Belles et France 3 ».
Dans la même lignée, un autre client me reçoit me disant que je suis une célébrité et qu’il est ravi de me rencontrer.
Je suis profondément honoré de ces gentils commentaires. Merci sincèrement.
Mais non, je n’ai rien d’une star. Je suis juste et simplement moi.
J’aime mon métier et la lumière dans les yeux des clients qui voient jaillir l’eau.
J’interviens au sommet d’une montagne loin dans l’arrière-pays niçois chez un particulier.
Le foreur m’envoie une vidéo et m’appelle : « Bruno, je ne comprends pas comment c’est possible, nous sommes au sommet, et je n’ai jamais trouvé autant d’eau en altitude comme ça »
Il s’est arrêté de pouvoir compter le débit à 25m³/h. On l’estime très grossièrement vers les 40 à 50m³/h.