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Baguette sourcier
Bruno CAPUS

Histoires drôles

J’interviens pour un grand groupe d’annonces immobilières qui vend une maison pour l’un de ses clients dans le Var.

Le feeling est quasi immédiat. À la fin de la recherche, la conseillère s’exclame : « je ne pensais pas que vous soyez aussi déconneur et marrant. Vous êtes tellement sérieux dans vos rapports écrits et votre présentation au téléphone ! »

La considération client, le sérieux, l’application et l’implication dans le métier de sourcier, malgré une grande pression décisionnelle, n’empêche en rien de savoir rire, galéjer et être détendu.

Sans être le bouffon du roi, ce fut une belle rencontre .



Je rappelle un client professionnel, un directeur de carrière de calcaire, pour faire le suivi d’un dossier.

Il m’informe qu’il a fait venir un autre sourcier et qu’il va faire réaliser le forage là où il lui a dit car il a trouvé moins profond que moi, à un autre endroit, et là où cela l’arrange.

Sachant que la seule façon de savoir, c’est de creuser, voilà un raisonnement bien risqué. L’eau n’est pas où l’on veut.

Mais là où c’est incroyable, c’est que ce client me demande de venir vérifier que le ressenti de l’autre sourcier est bon !!!!! Je n’ai pas su interpréter cette requête !?

On marche sur la tête là, non ?



Dans l’arrière-pays grassois, un monsieur me demande d’intervenir en montagne, sa femme lui dit qu’il y a un lac sous leur maison car ses baguettes en L se croisaient ! Mon intervention ne servira à rien (ils ne voulaient pas faire de forage), mais je prends le temps de lui expliquer, que, connaissant bien le coin, la spéléologie et la géologie, rien ne se prête pas à la formation ni à la présence de lac. Le secteur n’a rien de karstique ni de gypseux.

Les voilà rassurés pour dormir plus paisiblement parce que cela les angoissait.



Je reçois un appel d’un « foreur » qui me demande d’intervenir chez un de ses clients.

Il m’informe qu’il n’a pas de matériel de forage, qu’il le loue, car il fait cela « comme ça, de temps en temps» . Il me demande donc de lui trouver de l’eau rapidement et pas trop profonde pour qu’il n’ait pas trop à payer de tubes PVC et de temps d’immobilisation de la location du matériel !

Improbable et farfelu !?



Intervention pour un immeuble en Suisse qui était inondé par les eaux.

Je rédige mon premier rapport d’étude et l’envoie au client. Il m’appelle tout heureux, me disant stupéfait « il est tellement technique, clair et précis que nous avons saisi enfin pourquoi l’eau remonte dans l’immeuble ».

Une belle satisfaction !



Le directeur d’un port historique azuréen me demande de comprendre d’où viennent les infiltrations d’eau douce dans le radoub.

Après l’envoi de mon premier rapport, sans être allé sur place, il m’appelle étonné me demandant comment j’avais fait pour trouver et comprendre ces quatre entrées d’eau, sachant que je n’avais aucune information sur le nombre d’infiltrations ni de leur localisation.

C’est mon métier de chercheur d’eau non !?

La rencontre sur place a été très intéressante et un feeling immédiat ; le directeur est un passionné du métier de sourcier car, il ne comprend pas, mais il constate à titre personnel et professionnel !



Proche d’Aix-en-Provence j’interviens chez une dame qui me reçoit avec ces paroles : « je reçois une star, vous êtes célèbre, je vous ai vu à la télé à Échappées Belles et France 3 ».

Dans la même lignée, un autre client me reçoit me disant que je suis une célébrité et qu’il est ravi de me rencontrer.

Je suis profondément honoré de ces gentils commentaires. Merci sincèrement.

Mais non, je n’ai rien d’une star. Je suis juste et simplement moi.

J’aime mon métier et la lumière dans les yeux des clients qui voient jaillir l’eau.